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KSAR EL KEBIR
La Citadelle la plus ancienne du Maroc, une étape importante de la route des Almohades.
Les textes médiévaux attribuent l’urbanisation et la fortification de Ksar El Kébir (anciennement connue sous les noms de Ksar Ketama, Ksar Sanhaja, etc.), aux califes almohades.
De tous temps, Ksar El Kébir a accueilli érudits, mystiques, réfugiés d’al-Andalus et d’Algarve.
Ibn Ghalib, originaire de Silves, s’y installe et y fait venir plusieurs disciples d’ibn al-Arif, grand mystique d’Almérie.
À sa mort (entre 1177 et 1183), ibn Ghalib est déclaré saint patron de la ville ; Fatima al-Andalusiyya, autre mystique originaire de l’Algarve, est considérée comme la seconde sainte de Ksar El Kébir.
Après la reconquête chrétienne, les habitants de Santarem, Evora, Alcacer de Sal et Silves y trouvent refuge.
La ville a fait partie de l’ancien Maroc espagnol jusqu’en 1956 et l’indépendance.
La Bataille des Trois Rois: Le 4 août 1578, près de l’oued El-Makhazen, à proximité de Ksar El Kébir, le roi du Portugal, Don Sébastien Ier du Portugal, allié à Mohamed al-Moutawakil, ex-roi et prétendant au trône du Maroc, tenta de renverser le sultan du Maroc, Abu Marwan Abd al-Malik.
Les cavaliers du sultan au nombre de 50 000 anéantirent les troupes ibériques.
Abd el-Malik, Mohamed al-Moutawakil et Sébastien sont tués. La légende dit que le corps du roi de Portugal ne sera jamais retrouvé, malgré les textes de l'époque qui mentionnent expressément sa découverte et son inhumation (voir l'article Bataille des trois rois).
Philippe II d'Espagne prend possession du Portugal, tandis que le frère du sultan Ahmed al-Mansur Saadi monte sur le trône chérifien.
XXe siècle Après la conférence d'Algésiras, qui place le Maroc sous un protectorat international, et une guerre avec les Rifains, les Espagnols s’emparaient de Larache, d'Asilah et de Ksar El Kébir.
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