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Patrimoine De L'unesco

PATRIMOINE DE L'UNESCO

Les 9 merveilles classées du royaume

  • Les 9 merveilles classées du royaume :

Fondée au IXè siècle et abritant la plus vieille université du monde, Fès est à son apogée quand elle supplante Marrakech comme capitale du Royaume. Le tissu urbain et les monuments essentiels de la médina remontent à cette période: médersa, fondouks, palais et demeures, mosquées, fontaines, etc… En dépit du transfert du siège de la capitale à Rabat, en 1912, elle garde son statut de capitale culturelle et spirituelle du pays. La médina de Fès est considérée comme l’une des villes historiques les plus vastes et les mieux conservées du monde arabo-musulman. La délimitation du bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial inclut tout le tissu urbain et murailles. Les abords de la médina sont un élément indispensable à la qualité de l’aspect visuel de son environnement et doivent être maintenus comme zones non constructibles.

  • Médina de Marrakech Date d’inscription : 1985 :

Marrakech donna jadis son nom à l’empire marocain. Fondée en 1070-1072 par les Almoravides, Marrakech abrite un nombre impressionnant de chefs-d’œuvre (remparts et portes monumentales, mosquée de la Koutoubia, tombeaux saâdiens, ruines du palais Badiâ, palais Bahia, bassin et pavillon de la Ménara).

La place Jamaâ El Fna, véritable théâtre en plein air, émerveille toujours ses visiteurs.

Dans les 700 hectares de la Médina, l’habitat ancien, devenu vulnérable du fait de l’évolution démographique, représente, avec son lacis de ruelles, ses maisons, ses souks, ses fondouks, ses activités artisanales et commerciales traditionnelles, un exemple éminent de ville historique vivante.

  • Ksar Aït-Ben-Haddou Date d’inscription : 1987 :

Ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar est un type d’habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l’intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d’angle. Aït Ben Haddou, situé dans la province d’Ouarzazate, est un exemple frappant de l’architecture du sud marocain. Les matériaux employés pour la construction restent la terre et le bois. Pour sa restauration, seuls quelques linteaux et armatures en béton armé ont été dissimulés sous des enduits en terre. Une attention particulière est également portée aux portes et fenêtres donnant sur les ruelles, pour garantir que le métal ne remplace pas le bois.

  • Ville historique de Meknès Date d’inscription : 1996 :

​​​​​​​La ville historique de Meknès a exercé une influence considérable sur le développement de l’architecture civile et militaire (la Casbah) et des ouvrages d’art. Fondée en 1061 par les Almoravides en tant qu’établissement militaire, elle tire son nom de la grande tribu berbère Meknassa, qui dominait le Maroc oriental jusqu’au Tafilalet au Ville siècle. Elle renferme les vestiges de la médina qui témoignent du tissu socio-économique ancien et de la ville impériale créée par le sultan Moulay Ismail (1672-1727). A l’abri des hautes murailles défensives, percées de neuf portes monumentales, se trouvent des monuments clés, dont vingt-cinq mosquées, dîx hammams, des palais, de vastes greniers à grain, des vestiges de fondouks (hôtels pour marchands) et des habitations privées, témoignages des périodes almoravide, mérinide et alaouite. Meknès se distingue par l’aspect gigantesque et volumineux de ses remparts dont la hauteur atteint 15m.

  • Médina de Tétouan Date d’inscription : 1997 :

​​​​​​​La position stratégique de la médina de Tétouan en face du détroit de Gibraltar a joué un rôle important comme point de jonction et de transition entre deux civilisations (espagnole et arabe) et deux continents (Europe et Afrique du Nord). La ville fut reconstruite par des réfugiés andalous venus dans cette région après avoir été chassées par les Espagnols. C’est pourquoi le style d’architecture et l’art ont fortement été influencés par l’Andalousie. C’est l’une des plus petites médinas marocaines, mais sans aucun doute la plus complète. La muraille dont est entourée la médina s’étend sur 5 km. L’accès s’effectue à travers sept portes reliées entre elle et donnant accès à des monuments d’intérêt collectif comme les fondouks, les mosquées, les zaouïas et les quartiers destinés à l’artisanat et au commerce, mais aussi aux voies secondaires qui mènent aux impasses et îlots résidentiels constituant des espaces semi-privés.

  • Site archéologique de Volubilis Date d’inscription : 1997 :

​​​​​​​Le site archéologique de Volubilis est l’exemple type d’une ville témoignant d’un échange d’influences depuis la Haute Antiquité jusqu’à l’arrivée de l’Islam. Toutes les phases d’une occupation de dix siècles sont représentées : culture méditerranéenne, libyque et maure, punique, romaine et arabo-islamique, mais aussi africaine et chrétienne.

Le site s’étend sur 42 hectares entre le Zerhoun et la plaine du Gharb. Il est matérialisé par un rempart romain construit en 168-169 de notre ère. Du fait de son isolement et qu’il n’ait pas été occupé pendant près de mille ans, il présente un niveau important d’authenticité. Le site a livré une documentation artistique considérable qui inclut des mosaïques, des statues en marbre et des centaines d’inscriptions.

  • Médina d’Essaouira Date d’inscription : 2001 :

​​​​​​​La médina d’Essaouira, anciennement connue sous le nom de Mogador (nom provenant du mot phénicien Migdol qui signifie « petite forteresse ») est un exemple remarquable et bien préservé de la ville portuaire fortifiée du milieu du XVIIIème siècle à forte inspiration européenne, transposée dans un contexte nord-africain. La médina d’Essaouira a été conçue par un architecte français profondément influencé par le travail de l’ingénieur militaire Vauban à Saint-Malo. Elle conserve encore aujourd’hui l’aspect d’une ville européenne indissociable de la médina. ,L’archipel de Mogador comprend un grand nombre de biens culturels et de sites naturels d’une valeur universelle exceptionnelle.

  • Ville portugaise de Mazagan Date d’inscription : 2004 :

​​​​​​​Les fortifications portugaises de Mazagan, qui font aujourd’hui partie de la ville d’El Jadida, à 90 km au sud-ouest de Casablanca, furent édifiées comme colonie fortifiée sur la côte atlantique au début de XVIème siècle et reprises par les Marocains en 1769. Les fortifications, avec leurs bastions et remparts, constituent un exemple précoce de l’architecture militaire de la renaissance.

Les édifices portugais sont encore visibles sont la citerne et l’église de l’Assomption, construite dans le style manuélin (gothique tardif). Les fortifications portugaises de Mazagan, construites en deux phases (1510-1514 et 1541-1548) sont imposantes. Elles ont conservé leur structure d’origine et leur homogénéité architecturale jusqu’à ce jour. Les monuments emblématiques (remparts, bastions, citerne, églises) sont bien conservés.

  • RABAT 9ème site marocain inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité :

​​​​​​​La capitale du Royaume a rejoint en juin dernier les 8 sites marocains inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Le comité du Patrimoine mondial, réuni à Saint Pétersbourg, a décidé à l’unanimité le 29 juin, d’inscrire le site « Rabat, capitale moderne et historique: un patrimoine en partage » sur la liste du Patrimoine mondial.

La candidature de Rabat n’a pas nécessité de passage au vote, la décision des 21 membres ayant acclamé la décision de l’inscrire tout en « félicitant le Maroc pour avoir présenté un site exemplaire ».

Dans la déclaration de « valeur universelle exceptionnelle » concernant le site marocain, le comité mondial relève que Rabat, ville moderne, « concrétise un urbanisme précurseur, soucieux de la conservation des monuments historiques et l’habitat traditionnel.

Le site de Rabat comprend 6 composantes étalées sur 3 arrondissements: « Le jardin d’Essai et les Jardins Historiques », « La Médina », « La Kasbah des Oudayas », « les remparts et les Portes Almohades » et le « Site archéologique de Chellah ».


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