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Le Maroc, Terre De Cinéma

LE MAROC, TERRE DE CINÉMA

Le Maroc, un nom qui évoque les palais chérifiens entourés de somptueux jardins, les souks desquels s’échappe l’odeur mystérieuse des épices, la fantasia et ses rites éclatants.

Mais il serait dommage d’en rester à ce décor de théâtre haut en couleurs. L’important au Maroc, c’est ce qui se passe en coulisses. Ainsi, dans une médina, c’est en quittant les rues les plus larges que l’on s’immergera dans la vie populaire du Maroc, puis en quittant les ruelles pour accéder à de sombres impasses que l’on trouvera les plus belles portes de la ville, celles derrière lesquelles s’épanouissent les plus luxueux palais...

De même, c’est en allant respectueusement à la rencontre des gens que vous découvrirez le vrai Maroc :

Le pays vous laissera entrevoir ses secrets les plus profonds.

Enfin, le Maroc, c’est aussi une succession de paysages superbes et variés, oscillant entre milieu côtier, relief montagneux (aux sommets parfois enneigés), vertes vallées, plaines fertiles, plateaux désertiques et oasis.

Situé au nord--ouest de l’Afrique, sa longue côte donnant sur l’océan Atlantique se termine au--delà du détroit de Gibraltar sur la Méditerranée.

Au sud du Maroc se trouve le Sahara.

À l’est et au sud-est, le Maroc est limitrophe de l’Algérie. À quelques distances de la côte a t lantique se trouvent les îles Canaries et Madère. Au nord du détroit de Gibraltar se trouve l’Espagne.

La capitale administrative du Maroc est Rabat. Parmi les grandes villes remarquables on trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tétouan, Tanger, Oujda.

Les plus hauts sommets d’Afrique du Nord :

Les montagnes occupent plus des deux tiers du territoire marocain et atteignent des hauteurs non négligeables.

Plusieurs sommets franchissent la barre des 4 000 m. Le Jbel Toubkal, le plus haut sommet du pays, culmine à 4 167 m.

Le Maroc renferme quatre principales chaînes de montagnes, et c’est le seul pays du Maghreb à disposer d’une immense chaîne de montagne l’Atlas.

D’abord au nord du pays, les montagnes ou djebel du Rif bordent la Méditerranée. Le plus haut sommet du Rif, Djebel Tidirhine atteint 2 456 m.

Le Rif offre des surfaces variées selon les altitudes de ses régions. En fait, à l’ouest, on retrouve surtout une végétation épineuse (sapins, pins et cèdres). De l’autre côté, il y pousse des steppes arides et des maquis et encore plus à l’est, on trouve le chanvre, qui n’est cependant pas récolté. Plus loin des rivages méditerranéens et plus à l’intérieur du pays, se situent trois autres grandes chaînes : le Moyen Atlas, le Haut Atlas et l’Anti-Atlas, où l’on retrouve encore une fois une diversité des paysages.

Le Moyen Atlas, qui est le «château d’eau» du Maroc, est séparé du Rif par les plaines arides de l’est et fertiles de l’ouest. Les deux chaines sont séparées par la fameuse trouée de Taza.

Le Moyen Atlas se compose de deux parties aux paysages très différents. À l’est, on retrouve les massifs escarpés avec des sommets culminant à plus de 3 100 m comme Jbel Bou Naceur ou Bouiblane.

Ces sommets connaissent des chutes de neige importantes. Vers l’ouest, la chaine s’adoucit pour laisser place à des reliefs plus abordables et laissant place à quelques petits plateaux. La chaine du Moyen Atlas est bordée au sud par le Haut Atlas.

C’est dans le Haut Atlas, chaine majestueuse qui ceinture le pays d’est en ouest, que se trouve le Toubkal culmine à près de 4 167 m.

Les plaines :

Ces plaines ont souvent de très grandes étendues, s’étirant des montagnes du Rif jusqu’au Moyen Atlas. Le bassin de Sebou (36 000 km2) se compose de bas plateaux, de cours d’eau, de quelques collines et de plaines fertiles qui permettent la culture de plusieurs légumes.

Dans la plaine du Gharb, on trouve des champs de betteraves sucrières, de riz, de cannes à sucre et de tabac. Cette plaine se distingue des autres par la présence de la forêt de Maâmora où on fait l’exploitation de chênes-lièges et d’eucalyptus.

De vastes plaines apparaissent aussitôt qu’on dépasse le pays de Zaïr et le plateau des phosphates. On retrouve la Chaouia, le Doukkala et, plus à l’est au pied du Moyen Atlas Tadla. Plus au sud, se trouve la plaine du Haouz dans la région de Marrakech et celle du Souss qui forme le triangle entre océan, Haut Atlas et Anti-Atlas.

D’autres plaines et vallées fertiles de moindres surfaces se trouvent surtout au nord (Lukos, Nekkor, Trifa, Vallée des oueds Ouergha, Baht, Inaouen ...).

Le désert, ergs, regs, djebels,…

Au sud du pays, à proximité de la frontière algérienne, l’Erg Chebbi, est la plus vaste étendue de pierres et de sable à l’intérieur du Maroc. Certaines dunes de sable peuvent atteindre 200 m de hauteur.

Les ergs

Les ergs sont les grands massifs de dunes. Ils occupent environ 20% de la surface du Sahara. Ils évoluent en fonction des vents dominants.

Les regs, aussi appelés servir dans les parties orientales du désert, sont des étendues plates, caillouteuses et graveleuses et constituent le paysage le plus fréquent du Sahara. Les grands regs sont particulièrement inhospitaliers.

On peut citer le reg du Tanezrouft (Algérie), le serir libyen ou le reg du Ténéré qui occupent chacun des centaines de milliers de km². Ils peuvent occuper aussi le sommet des plateaux.

Les dayas

Les dayas sont des cuvettes d’extension limitée, au fond en général argileux dans lesquelles l’eau de ruissellement peut s’accumuler.

Une alternance d’inondations et d’érosions éoliennes peut expliquer leur formation. Elles sont parfois d’origine karstique sur les plateaux. Elles constituent des zones de végétation pérennes. On les rencontre surtout au nord du Sahara.

Les sebkhas

À la différence des précédentes, les sebkhas forment des marais salants temporaires. L’eau peut provenir du ruissellement ou de sources temporaires.

La plus grande, le Chott el-Jérid, couvre 5000 km². Certaines sont exploitées sous forme de salines depuis le XVIe siècle comme à Taoudeni au Mali.

Les djebels

Empilement de roches érodées dans le massif de l’Adrar des Ifoghas au Mali.

Le terme djebel désigne tous les autres reliefs que ce soit des collines ou des massifs montagneux plus importants.

Les plus importants massifs sont :

  • Le Tibesti (région du Borkou-Ennedi-Tibesti) formé d’un massif volcanique émergeant d’une épaisse nappe sédimentaire reposant sur le socle cristallin. Il culmine à 3415 m (Emi Koussi).
  • Le Hoggar est un autre imposant massif volcanique. Il culmine à 2918 m.
  • L’Adrar des Ifhoras au sud du Hoggar en est un prolongement cristallin et métamorphique qui culmine à 890 m.
  • L’Ennedi est un massif gréseux au sud-est du Tibesti et atteint 1282 m.

Les hamadas

Les hamadas sont des plateaux rocheux tabulaires limités par des falaises. Ils sont d’origine sédimentaire, le plus souvent calcaire. Lorsqu’ils sont recouverts de grès, ils sont nommés tassilis. En général, la surface montre de la roche nue, lissée par l’érosion éolienne.

Les oasis

Les oasis sahariennes, milieu naturel et anthropique, n’occupent qu’un millième de la surface du Sahara.

Elles sont situées parfois sur le lit de rivières venant se perdre dans le désert ou au pied de massifs produisant des sources ou encore directement au dessus de nappes phréatiques affleurantes ou peu profondes.

Les gueltas

Ce terme désigne des plans d’eau temporaires ou non sans écoulement visible. Il peut s’agir de mares dans les lits des oueds, ou des citernes naturelles dans la roche. On les rencontre dans les situations protégées d’une trop grande exposition au soleil dans les massifs montagneux, dans celui de l’Ennedi ou dans l’Adrar des Ifoghas au Mali.

Les oueds

Les oueds sont des cours d’eau à écoulement visible temporaire. La majorité du temps ils sont à sec. En profondeur des poches d’eau durables peuvent persister, des gueltas peuvent être alimentées par une résurgence.

Des crues violentes peuvent parfois se produire surtout dans les massifs montagneux. La partie amont naît du rassemblement de chenaux de ruissellement, la partie médiane forme un lit large et dont les limites sont parfois difficiles à reconnaître en plaine et la partie aval peut se diviser en plusieurs bras sur un cône étendu d’alluvions. C’est le long des oueds qu’on observe les seules formations arborées un peu denses dans le Sahara.

Le Maroc possède beaucoup de cours d’eau (fleuves et oueds) tels que :

Bouregreg :

Le Bouregreg est l’un des principaux cours d’eau du Maroc. Il prend naissance dans le massif central marocain et chemine vers le littoral atlantique à travers la meseta côtière. Son bassin versant est limité au nord-est par le bassin du Sebou, au sud par celui de l’Oum Errabiaa, au sud-ouest par les bassins des oueds côtiers (oued Cherrat, oued N’Fifikh, et oued Malleh) et s’ouvre vers l’ouest sur l’océan Atlantique.

L’existence humaine sur la vallée du fleuve remonte au VIe Siècle avant Jésus-Christ, avec l’édification de Chellah par les phéniciens suivis par les Carthaginois.

Le site a servi ensuite de demeure aux romains qui se sont installés dans la région. Ils fondaient un port sur l’estuaire du fleuve, qui sera repris par les Salétins après l’effondrement des premiers. Celui-ci servit pendanr une longue période au dynamisme économique des villes de Rabat et de Salé ainsi qu’il a été d’une grande utilité pour les corsaires des deux villes et pour les luttes contre les marines britannique et portugaise qui tentaient d’occuper le port. Depuis la construction du port de Casablanca en 1913, l’activité du port fluvial du Bouregreg a décliné.

Les Almoravides ont érigé sur la rive gauche du fleuve une petite forteresse pour lutter contre les menaces des tribus de Bouraghouata. Les Almohades l’ont reconstruit et en ont fait une véritable forteresse, la Kasbah des Oudayas Après l’arrivée des Morisques dans la ville de Rabat, ils ont redonné un souffle à la Kasbah en la restaurant et la renforçant. La dynastie alaouite entreprend à son tour des travaux d’aménagement du site entre 1757 et 1789 puis entre 1790 et 1792.

Le fleuve a favorisé également le développement des échanges commerciaux entre les villes de Rabat et de Salé et, depuis l’instauration du protectorat, il y a eu l’utilisation d’un bac à vapeur pour transporter les hommes et les marchandises et ce, jusqu’en 1936.

La Moulouya :

La Moulouya long de 600 km dessert une partie du Maroc oriental et se jette dans la Méditerranée près de la ville de Saïdia, à Ras El Ma (province de Nador). L’embouchure s’étire sur 2 700 hectares 30 kilomètres de la ville de Berkane.

Ouargha :

L’Ouargha est une rivière du Maroc démarquant la limite sud des montagnes du rif. Elle se croise avec la rivière Sebou, passe par la ville Jorf El Melha et Douar Zouayed et marque la limite Sud du Pays de Jebala.

Oum Errabiaa :

Oum Errabia, ou Oum Er R’bia, est le 2e fleuve marocain long de 550 Km avec un débit de 117 m3/s. Il prend sa source à une altitude de 1800 m dans le Moyen Atlas à 40 km de la ville de Khénifra et à 26 km de la ville de M’rirt, commune rurale d’Oum Errabia et se jette dans l’Océan Atlantique au niveau de la commune d’Azemmour.

Ourika :

L’Ourika est une rivière qui descend du Haut Atlas marocain et s’écoule notamment dans la vallée de l’Ourika située à 30 km de Marrakech.

Sebou :

Ayant une longueur totale de 614 km depuis sa source, il a à son amont les eaux de la rifaine (Oued Leben affluent de l’Oued Inaouen, lui-même affluent de Sebou et Oued Ouargha) et celles des crêtes (Oued Guigou, Oued Zlouh, Oued Mikkés), et l’Oued Inaouen qui vient de la région de Taza où il borde les régions moyennes-atlasiques et pré-rifaines.

Souss :

Le Souss est une région amazighophone du Sud-Ouest du Maroc dont la capitale est Agadir. Les autres villes importantes sont Inezgane, Tiznit Tafraou, Taroudant Taghazout Aït Melloul Biougra Aït Baha Sidi Ifni, Bouizakarne.

Le Souss (n’Souss en tachelhit) est, géologiquement parlant, le bassin alluvial de l’oued Souss (Assif n Souss), séparé du Sahara par les montagnes de l’Anti-Atlas.

Tensift :

L’oued Tensift traverse la plaine du Haouz, à proximité de Marrakech, et reçoit de nombreux affluents, particulièrement sur sa rive gauche, dont l’oued Chichaoua et l’oued N’Fiss. Après un cours de 250 km, il se jette dans l’Atlantique, à 33 km au sud de Safi, près de Souira Kedima. Son débit très irrégulier est presque nul en été.

Drâa :

Le Drâa (ou Oued Drâa, ou encore Dra) est le plus long fleuve du Maroc avec 1100 kilomètres. Il se forme par la réunion des rivières Dadès et Imini dans les montagnes du Haut Atlas, au niveau du Massif de Tizi-N’Tichka à l’est du Jbel Toubkal et du Massif du M’Goun, à des altitudes variant de 3 000 à 4 000 m, jusqu’à se jeter dans l’océan Atlantique à Foum Draa au nord de la ville de Tan-Tan et au sud de Guelmim.

C’est le système hydrographique le plus long du Maroc . Les eaux du Drâa sont utilisées pour irriguer des palmeraies ainsi que différentes cultures.

Ziz :

Le Ziz (en tamazight) est une rivière du sud du Maroc et de l’Algérie. Il prend source dans le Haut Atlas oriental et débouche, après 282 km dans le désert du Sahara en Algérie.

Bien que le flux du Ziz soit intermittent le long de son lit, son cours d’eau a longtemps été utilisé pour faciliter le transit humain à travers cette région montagneuse.

Les villes riveraines du Ziz incluent Errachidia, Erfoud et Sijilmassa. La ville de Rissani, ancien terminus des caravanes transsahariennes, est une oasis charmante de la vallée du Ziz.


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